De nombreux sujets et dossiers sont restés figés durant la parenthèse de fin de saison confinée.
Le sujet sensible des équipements associatifs, sportifs et collectifs, sera plus que jamais d’actualité à la rentrée. Déjà à l’étroit avant l’épisode du COVID, l’ALPAC (comme d’autres associations sur le secteur) devra essayer de pousser les murs pour accueillir ses 1 500 adhérents dans ses activités.
Rassembler, regrouper le public dans des salles à jauge réduite, deviendra à l’avenir problématique, accentué par la vigilance sanitaire qui peut perdurer encore un moment. La maison de quartier de Saint-Jo est maintenant trop petite. Même si la bibliothèque-ludothèque « 1001 pages » devrait pouvoir s’étaler un peu plus dans cet équipement, cette solution de court terme ne répondra pas aux besoins d’espaces adaptés pour les autres activités. De notre point de vue, une extension est nécessaire.
Jusqu’à présent, au cœur de Saint-Jo, peu de projets d’espaces de convivialité émergent. Lors d’une dernière réunion publique qui s’était tenue, justement à l’étroit, dans la maison de quartier, à propos de l’aménagement du bourg, il n’avait pas été question d’espace collectif supplémentaire. L’ironie de l’histoire a été même d’y annoncer la possibilité du transfert du marché (un des seuls pôles de rencontres à Saint-Jo) devant l’église (donc acter une réduction de l’espace). Le confinement a eu raison de cette idée peu pertinente. Le marché a maintenant investi avec bonheur tout l’espace du parking !
Ouvrons les guillemets et tirons les leçons de cet épisode pour faire évoluer ou émerger des projets d’aménagement plus en adéquation avec les besoins d’espaces collectifs de proximité.
L’équipe municipale de Nantes est maintenant en place. Nous la félicitons pour son élection… et nous lui (re)soumettons une nouvelle fois le sujet.
Nous demandons un (des) projet(s) d’équipements adaptés à la démographie croissante pour toutes les activités de pratique artistiques amateurs. Observons que des rez-de-chaussée de nouveaux immeubles ne sont toujours pas occupés.
De même, nous constatons que l’accès à des équipements sportifs est complètement saturé. Si nous comprenons bien que les budgets des collectivités ne sont pas extensibles, notamment suite aux conséquences de la pandémie, pourquoi ne pas organiser la mutualisation des structures existantes (non municipales) et peut-être disponibles pour certains créneaux ? Des partenariats peuvent être intelligemment discutés pour aboutir à des conventions d’utilisations.
Toute l’équipe ALPAC, et sans doute d’autres associations, est disponibles pour échanger sur ces sujets dès septembre, et certainement pas prête à mettre un point à la ligne.
Michel GAUTIER